GessicaCenter - Hôtel d'entreprises de DIJON/LONGVIC

La crise sanitaire et les confinements successifs ont profondément modifié le rapport à l’espace de travail. La recherche d’optimisation contractuelle ou financière, maintenant le coût des transports et des digitalisations conduisent les entreprises à mettre en place des formules de télétravail.

Certaines entreprises parfois l’imposent dans le cadre d’optimisation financière et en profitent pour ne pas renouveler les baux commerciaux afin d’en éviter les contraintes et de réduire leurs engagements à long terme. Elles cherchent à gagner une meilleure adaptabilité aux fluctuations économiques.

Parfois, ce sont les salariés qui le demandent pour une plus grande liberté de travail et réduire les contraintes de déplacements en particulier.

Dans les centres d’affaires depuis quelques années, nous avons vu arriver dans un premier temps les entreprises qui ne veulent plus de baux commerciaux. Ensuite, après la crise sanitaire, nous avons observé les entreprises qui ont tout simplement fermé leur agence pour imposer à leur personnel le modèle du télétravail.

Bien avant cela, nous avions vu que pour des raisons financières, vendre leurs actifs immobiliers pour louer leurs bureaux (parfois les mêmes). L’objectif était de faire du cash et alléger leur bilan des actifs non-stratégiques.
Nous avions vu également l’émergence des open-space qui progressivement ont remplacé les bureaux individuels pour une plus grande flexibilité fonctionnelle et une réduction des coûts. Ces situations n’ont pas toujours été bien perçus en particulier chez les cadres qui avait l’habitude d’avoir un bureau personnalisé.

Le constat lié à l’évolution du télétravail est une situation très contrastée et profondément inégalitaire ce qui n’est pas sans poser des difficultés au sein même des entreprises.
La première inégalité est liée au fait que certains postes ne peuvent pas être organisés selon ce mode d’organisation.
Ceci concerne tous les emplois :
 en travail posté : qu’il s’agisse, du travail à l’usine, en atelier ou sur chantier
 du travail en relation avec clientèle : serveur, caissière, accueil physique dans l’hôtellerie ou la restauration par exemple.
Cela contribue à créer une forte différenciation de traitement entre les ouvriers et les emplois administratifs ou de services.

métier

La deuxième inégalité est liée aux conditions de travail du télétravailleur, entre celui qui peut affecter un bureau pour travailler au sein de son domicile et celui qui faute de place doit le faire dans la salle de séjour ou qu’il partage son habitat avec un conjoint également en télétravail. Avec un peu de chance, il dispose également d’une mauvaise connexion internet.

La troisième inégalité est liée à l’appétence ou non à travailler seul.
Cette situation sera d’autant plus difficile pour les nouveaux salariés qui n’ont jamais travaillé avec leurs collègues.

La quatrième inégalité découle de la motivation et de l’implication du salarié, autrement dit le salarié impliqué travaillera plus longtemps et trouvera dans le télétravail une source d’épanouissement alors qu’à l’inverse, le salarié moins impliqué aura sans doute tendance à l’être moins encore.

La réalité en fait sera souvent plus complexe (et sans doute évolutive) , puisque c’est souvent un peu de tout cela qui se cumule. On pourra pour une même fonction avoir soit une situation presque parfaite pour certains ou une situation impossible pour d’autres pouvant parfois conduire les salariés à préférer quitter l’entreprise avec laquelle il n’auront finalement que peu de liens.

Les centres d’affaires (espaces partagés ou encore dits de coworking) peuvent apporter une réponse à cela.
En apportant aux entreprises un cadre contractuel, peu contraignant ce qui leur permet de s’adapter aux aléas conjoncturels ou bien à leurs effectifs salariés.
Elle permet au salarié de ne pas travailler seuls et être en mesure de bien séparer de la vie professionnelle de la vie privée. Même s’il ne travaille pas nécessairement avec des collègues, il aura des relations de travail avec les personnes avec qui il partage son quotidien.

Ces espaces partagés sont particulièrement appréciés pour les salariés ou les indépendants mobiles qui ont besoin d’un pied-à-terre , les centres d’affaires permettent également de recevoir clients, fournisseurs ou partenaires dans un cadre très professionnel et personnalisé.